Cinq idées reçues sur la formation continue à déconstruire

Mise à jour le 17 avril 2025

La formation continue est souvent entourée de préjugés qui freinent de nombreuses personnes dans leur parcours professionnel. Pourtant, ces idées reçues peuvent être facilement déconstruites pour permettre à chacun de bénéficier d’opportunités de développement personnel et professionnel. Il est essentiel de clarifier ces idées afin de rendre accessible l’importance et les avantages d’une formation tout au long de la vie, quel que soit l’âge ou le contexte professionnel. Voici cinq préjugés courants qui méritent d’être examinés de plus près.

La formation continue est souvent perçue de manière erronée, entraînant des préjugés qui peuvent dissuader de nombreuses personnes de se former. Dans cet article, nous allons déconstruire cinq idées reçues largement répandues concernant la formation continue. En abordant le sujet sous différents angles, nous espérons offrir un éclairage nouveau sur les bénéfices de la formation tout au long de la vie. Que vous soyez un salarié, un demandeur d’emploi ou simplement en quête d’une reconversion professionnelle, il est essentiel de briser ces mythes pour mieux comprendre l’importance de la formation.

Le coût de la formation continue : un obstacle insurmontable ?

L’un des premiers préjugés sur la formation continue réside dans sa perception comme étant trop coûteuse. Beaucoup de personnes pensent que se former représente un investissement financier trop lourd à porter. Il est vrai que certaines formations peuvent sembler onéreuses, mais cette généralisation n’est pas juste et ne tient pas compte des dispositifs mis en place pour soutenir les apprenants.

Depuis la réforme de la formation professionnelle et l’instauration du Compte Professionnel de Formation (CPF), plusieurs formations sont désormais partiellement ou entièrement financées par la Caisse des Dépôts et des Consignations. Grâce à cette initiative, vous pouvez explorer un large éventail de formations sur le site Mon Compte Formation, et peut-être vous rendre compte qu’il existe des options adaptées à votre budget.

De plus, d’autres aides financières peuvent être sollicitées, telles que le plan de développement des compétences au sein de l’entreprise. Ces opportunités peuvent réduire considérablement le coût de votre formation, prouvant ainsi que l’argument du coût peut être largement nuancé.

Le consentement de l’employeur : une exigence systématique ?

Un autre mythe qui circule concerne la nécessité d’obtenir l’accord de son employeur pour se former. Cela peut varier en fonction du cadre de la formation. Si celle-ci se déroule pendant le temps de travail, l’accord de l’employeur devient effectivement essentiel. Il est donc souhaitable de lui proposer une justification écrite et bien argumentée sur les avantages que cette formation pourrait avoir pour l’entreprise.

Au contraire, si votre formation se déroule en dehors de vos heures de travail, vous n’avez pas besoin de l’autorisation de votre employeur. En utilisant votre CPF, vous pouvez choisir de suivre une formation sans qu’il soit nécessaire d’en informer votre employeur. C’est une liberté précieuse qui est souvent méconnue et qui vous permet de poursuivre votre développement professionnel de manière autonome.

La formation : réservée aux plus jeunes ?

Un troisième préjugé largement répandu est l’idée que la formation continue est inutile une fois un certain âge atteint. Cette perception est non seulement erronée, mais elle pourrait également nuire à votre évolution professionnelle. La vérité est que se former tout au long de sa vie est non seulement recommandé, mais souhaitable pour maintenir votre employabilité sur un marché du travail en perpétuelle évolution.

La formation est accessible à tous, quel que soit l’âge, et il est impératif d’entretenir et de développer vos compétences, même après de nombreuses années d’expérience. Ne pas se former est un risque de stagnation dans une carrière, ce qui peut compromettre vos perspectives d’évolution. Chaque étape de votre parcours professionnel peut bénéficier d’une mise à jour de vos compétences, et ce, peu importe votre ancienneté.

La formation : un privilège réservé aux entreprises de grande taille ?

Beaucoup de salariés pensent que seules les grandes entreprises offrent des opportunités de formation à leurs employés. Pourtant, cette idée reçue ne repose sur aucune base légale. En effet, le code du travail impose à toutes les entreprises – y compris les très petites entreprises (TPE) et les PME – de s’assurer que leurs salariés sont formés de manière adéquate. Cela inclut l’adaptation aux évolutions du marché et à l’innovation technologique.

L’article L6321-1 du code du travail stipule que l’employeur doit veiller à ce que ses salariés soient en mesure d’occuper leur poste de façon compétente. Il doit, donc, proposer des formations pertinentes en accord avec les besoins de l’entreprise. Ainsi, la formation n’est pas seulement un attribut des grandes entreprises, mais un droit pour tous les actifs en milieu professionnel.

La formation : une perte de temps sans bénéfices ?

Enfin, l’une des idées reçues les plus tenaces est celle qui affirme que la formation ne procure aucun avantage dans une carrière. Cette affirmation est totalement fausse ! Se former permet de développer ou d’acquérir de nouvelles compétences, d’augmenter vos chances d’obtenir un nouvel emploi, de vous maintenir dans votre poste actuel ou même de vous réorienter professionnellement.

Pour les demandeurs d’emploi, la formation peut être le tremplin nécessaire pour accéder à un emploi. En vous formant, vous améliorez votre profil et vous augmentez vos chances de séduire les recruteurs. Pour les salariés, l’objectif doit être d’accroître continuellement votre employabilité, un achat en compétences qui se révèle essentiel dans un marché du travail concurrentiel.

Si vous envisagez une reconversion professionnelle, se former peut également vous aider à mieux cerner vos aspirations et à définir votre projet professionnel. Pour cela, vous pouvez commencer par un bilan de compétences qui peut vous orienter vers la formation qui vous conviendra le mieux. Il existe aujourd’hui des bilans de compétences modulaires pouvant s’adapter à vos besoins et à votre emploi du temps, souvent pris en charge par le CPF.

Pour plus d’informations et découvrir l’ensemble des possibilités de formation continue, n’hésitez pas à consulter des plateformes spécialisées. Ces ressources vous permettront de prendre des décisions éclairées et de vous lancer en toute confiance dans l’univers de la formation continue.

Démystifier les préjugés entourant la formation continue est essentiel pour encourager chacun à envisager cette démarche enrichissante. Parmi les idées reçues, le coût semble être la plus persistante. Pourtant, grâce au Compte Professionnel de Formation (CPF) et à d’autres aides financières, de nombreuses formations deviennent accessibles, facilitant l’apprentissage pour tous.

De plus, l’idée que l’accord de l’employeur est toujours nécessaire est inexacte. À condition de se former en dehors des heures de travail, il est possible de développer ses compétences sans l’autorisation de son supérieur. Cette autonomie permet une approche proactive de son parcours professionnel.

Un autre mythe courant est que la formation n’est réservée qu’aux jeunes ou aux grandes entreprises. En réalité, la formation est ouverte à tous les âges et toute entreprise, quel que soit sa taille, est tenue de veiller à l’évolution des compétences de ses salariés. Ignorer ces vérités peut freiner le développement personnel et professionnel.

Enfin, considérer que la formation n’apporte rien à une carrière est clairement erroné. Elle est un levier de succès qui offre des opportunités pour l’épanouissement et la réorientation professionnelle, montrant ainsi son importance à chaque étape de la carrière.